Selon Arabi21, son président, Ra'd Al-Tekriti, a été convoqué pour prétendue "perturbation de l’ordre public" lors d’une marche pacifique en soutien aux droits des Palestiniens. Il accuse les autorités d’intimider les organisateurs afin de faire taire le mouvement pro-palestinien au Royaume-Uni.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé : d’autres figures engagées ont été ciblées, comme Chris Nineham, Ben Jamal, ainsi que des militants juifs antisionistes. Des convocations ont également été envoyées à des personnalités politiques telles que Jeremy Corbyn, ancien chef du Parti travailliste, et John McDonnell, ex-ministre du Trésor dans le gouvernement fantôme.
Selon Al-Tekriti, ces actions visent à rendre plus coûteuse et risquée toute opposition publique à la guerre contre Gaza. Il rappelle que le droit de manifester est fondamental dans une démocratie.
Face à cette dérive, plus de cinquante parlementaires britanniques ont demandé une enquête officielle sur le comportement de la police. Ils s’inquiètent notamment des propos de Mark Rowley, chef de la police, qui a admis avoir imposé des restrictions inédites aux manifestations. Lors de la dernière marche nationale à Londres, 77 manifestants ont été arrêtés.