Selon Ahram, il a qualifié cette initiative de pas concret et significatif face à la montée inquiétante des discours haineux au Royaume-Uni.
Le fonds, soutenu par plusieurs institutions, vise à recenser les actes de haine, à soutenir les victimes et à fournir des données précises pour mieux cibler les politiques publiques.
Le gouvernement britannique a alloué une enveloppe dex 650 000 livres pour l’exercice 2025-2026, montant qui pourrait atteindre un million après évaluation.
Al-Azhar a exprimé sa gratitude tout en appelant à des lois plus strictes, à l'intégration de la tolérance dans l’éducation et à une surveillance renforcée des contenus en ligne à l’aide de l’intelligence artificielle. Il a également souligné l’importance d’initiatives de sensibilisation comme les visites de mosquées et les dialogues ouverts avec des responsables religieux.
Cette annonce intervient alors que près de 40 % des crimes religieux en 2024 ont visé les musulmans, marquant une hausse de 13 % par rapport à l’année précédente. Parallèlement, un groupe d’experts a été formé pour définir juridiquement les crimes de haine contre les musulmans.