Selon le site d'information slashweb, à la suite de l’alerte lancée par le mufti de Jérusalem, Cheikh Mohammed Hussein, concernant une erreur typographique dans un exemplaire du Coran — où le mot « توکلنا » (tawakkalnā) dans le verset 4 de la sourate al-Mumtaḥana a été imprimé à tort comme « نوکلنا » (nuwakkilnā) —, Al-Azhar a précisé son processus de contrôle strict.
Le Dr Mohammed al-Jundi, secrétaire général du Centre d’études islamiques d’Al-Azhar, a expliqué que la révision des exemplaires du Coran se fait en plusieurs étapes, sous la supervision d’experts en sciences coraniques. D’abord, une révision approfondie est effectuée sur les épreuves imprimées pour s’assurer de la conformité du texte avec les règles d’orthographe, de ponctuation et de récitation.
En cas d’erreurs détectées, celles-ci sont signalées dans les marges, puis corrigées avant une nouvelle évaluation. Ce n’est qu’après validation finale que le feu vert est donné pour l’impression.
Si une erreur est repérée après la diffusion publique, les exemplaires concernés sont immédiatement retirés du marché, et des mesures légales peuvent être prises contre l’imprimerie fautive. Al-Azhar insiste sur la vigilance absolue nécessaire pour préserver l’intégrité du texte sacré.