Selon Le Figaro, les images de vidéosurveillance ont permis de l’identifier rapidement. Présenté comme « psychologiquement fragile », il est bien connu des services de police pour de multiples délits et est suivi pour des troubles psychiatriques. Le parquet de Lyon a confirmé qu’il avait reconnu les faits lors de sa garde à vue.
Déféré ce jeudi, il sera jugé le 30 juillet pour « dégradation commise en raison de la religion » et « vol ». D’ici là, il fera l’objet d’une expertise psychiatrique. Le parquet a demandé son placement en détention provisoire.
Selon Le Progrès, l’homme a tenu des propos confus, mais a revendiqué un mobile islamophobe. L’acte a été fermement condamné par la préfète du Rhône et plusieurs élus locaux. Le Conseil des mosquées du Rhône a salué ce soutien et réclamé une meilleure protection des lieux de culte.
Le ministère de l’Intérieur note une hausse de 72 % des actes antimusulmans au premier trimestre 2025, avec 79 incidents enregistrés. Ce nouvel acte renforce l’inquiétude des communautés musulmanes locales.