L’Initiative pour la défense des droits des femmes portant le hijab (Hijab Rights Advocacy Initiative) a dénoncé ces attaques comme profondément inquiétantes, affirmant qu’elles visaient non seulement le corps des victimes, mais également leur dignité, leur foi et leur liberté.
À Ibadan, une femme enceinte a été agressée verbalement et physiquement dans un marché public ; son hijab lui a été arraché de force en public. À Ijora (Lagos), une autre femme musulmane, asthmatique et âgée de 40 ans, a été battue le 17 mai par un homme se présentant comme un officier de la marine, qui lui a ordonné d’ôter son voile pour « prouver qu’elle était une femme ».
L’affaire a été signalée à la police. Un suspect a été arrêté, mais l'officier impliqué reste en fuite.
Hajia Mutiat Orolu, responsable de l’initiative, a qualifié ces actes de crimes haineux et discriminatoires, appelant les autorités à agir rapidement. Sharifat Enesi, secrétaire de l’organisation, a souligné que les victimes n’avaient commis aucun tort : « Elles marchaient simplement avec pudeur selon leur foi. »