Quand des Etats arabes coopèrent avec Israël dans le génocide à Gaza
Selon algeriepatriotique citant le journaliste d’investigation américain David Kenner, du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), des documents confidentiels américains montrent qu’Israël collabore depuis plusieurs années avec six pays arabes — le Qatar, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, l’Égypte, la Jordanie et les Emirats arabes unis — dans le cadre d’une alliance militaire informelle pilotée par les Etats-Unis.
Cette coopération secrète inclut des réunions régulières, des exercices conjoints et un partage d’informations sensibles, notamment sur la résistance palestinienne et l’Iran. Elle contredit les déclarations publiques de ces gouvernements, qui condamnent pourtant la guerre israélienne à Gaza en la qualifiant de « génocide » ou de « nettoyage ethnique ».
L’épisode le plus marquant de cette duplicité fut la frappe israélienne contre Doha, capitale du Qatar, visant des dirigeants du Hamas. Malgré les excuses d’Israël, les échanges de renseignements ont continué. Ces liens secrets révèlent que la priorité de ces États n’est pas la défense du peuple palestinien, mais la préservation d’un équilibre stratégique favorable aux puissances régionales et à Washington.
Les documents mentionnent une coordination en matière de surveillance régionale, de défense antimissile et de lutte contre les tunnels du Hamas, autant d’initiatives alignées sur les objectifs israéliens. Des experts cités par Kenner soulignent que cette posture s’explique par la crainte commune de l’influence iranienne.
Ce double jeu, fondé sur la realpolitik, fragilise la crédibilité du monde arabe et expose une fracture profonde entre les discours officiels et les réalités stratégiques. Tandis que Gaza saigne, certains régimes préfèrent le silence complice à la solidarité véritable.
