Nos problèmes actuels viennent de l'occupation israélienne et du soutien américain à l'occupation
À l’occasion d’une cérémonie de commémoration en l’honneur de Sayed Abbas al-Moussawi, ancien secrétaire général du Hezbollah tombé en martyr, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a prononcé un discours dans lequel il a souligné que « toutes les difficultés actuelles du Liban proviennent de l’occupation israélienne et du soutien apporté par les États-Unis à ce régime ».
Rendant hommage à Abbas al-Moussawi, également membre du Conseil islamique supérieur chiite et de l’Association des oulémas musulmans, Cheikh Qassem l’a décrit comme « un facteur d’unité au Liban et dans la région, et un pilier de la résistance ». Il a aussi rappelé le rôle de l’imam Moussa Sadr, qui, selon lui, « a transformé le Liban en profondeur et placé la cause de l’unité nationale et de la défense du Sud au cœur du projet de résistance ».
Évoquant la bataille de Fajr al-Joroud, il a salué la coordination entre l’armée libanaise et la résistance, sous la présidence de Michel Aoun et la direction du général Joseph Aoun, malgré de fortes pressions américaines.
Cheikh Qassem a également condamné les bombardements israéliens contre le Yémen, soulignant que, « comme toujours, Israël cible des civils », tout en louant « le soutien exemplaire du Yémen envers les habitants de Gaza ».
Selon lui, la priorité du Liban doit être le rétablissement de sa pleine souveraineté : « Sans souveraineté, il n’y a pas de stabilité. » Il a appelé le gouvernement à organiser des débats approfondis pour définir une stratégie nationale incluant la diplomatie, l’armement de l’armée et une stratégie de défense globale.
« La résistance, a-t-il affirmé, n’est pas un substitut à l’armée mais son appui. Elle incarne la foi, la dignité et le patriotisme. Depuis dix-sept ans, elle a imposé une dissuasion face à Israël. » Il a réaffirmé que la trilogie « armée, peuple et résistance » reste la formule de protection du Liban.
Cheikh Qassem a enfin dénoncé « les ingérences destructrices des États-Unis », accusés d’imposer des sanctions, d’entraver la reconstruction et de semer la discorde. Concernant les appels au désarmement du Hezbollah, il a été catégorique : « Ceux qui veulent nous désarmer veulent nous arracher notre âme. »
Il a conclu en exhortant le gouvernement libanais à « se montrer courageux, à résister aux diktats étrangers », assurant que la résistance demeurera « le rempart du Liban, de son peuple et de sa dignité ».
