Selon le site leveil.fr, cette décision intervient après la mise en cause de l’institut dans un rapport ministériel sur l’infiltration des Frères musulmans et le gel de ses avoirs. L’IESH n’a donc pas rouvert ses portes en septembre et n’a pas accueilli ses habituelles colonies de vacances.
Le centre avait été informé de cette dissolution le 23 juin et disposait de dix jours pour préparer sa défense. Les autorités ont pointé du doigt des dérives isolées de certains anciens étudiants, malgré les milliers d’étudiants formés par l’institut qui occupent des fonctions éducatives, sociales et cultuelles à travers la France.
Le doyen de l’IESH, Larabi Becheri, a défendu l’établissement en soulignant que l’institut constitue un rempart intellectuel contre les lectures extrémistes des textes religieux. Selon lui, la fermeture pourrait affaiblir la réponse structurée et encadrée face à la désinformation religieuse.
Les arguments des dirigeants, qui affirmaient respecter les lois de la République, n’ont cependant pas convaincu le ministère de l’Intérieur. Ainsi, la formation des futurs imams dans la Nièvre est interrompue, marquant la fin d’une institution reconnue pour son engagement pédagogique et critique depuis plus de trois décennies.