Selon le site Drop Site News, ce contrat de six mois, signé avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, vise à promouvoir les récits officiels israéliens et à minimiser l’ampleur de la crise humanitaire dans la bande de Gaza. La campagne s’appuie sur YouTube et l’application « Google Display & Video 360 », faisant de Google l’un des principaux partenaires du régime israélien dans sa stratégie de communication.
Le rapport révèle également qu’Israël dépense massivement pour la propagande numérique, notamment 3 millions de dollars via la plateforme X et plus de 2 milliards par l’application israélienne Outbrain. Une partie du contrat porterait sur la dissimulation des cas de famine à Gaza.
Dans un communiqué, le directeur exécutif du CAIR, Nihad Awad, a dénoncé un accord « moralement répréhensible » et rappelé que les entreprises américaines ne devraient pas contribuer à occulter les crimes de guerre et les souffrances des civils palestiniens. Le CAIR appelle Google à reconsidérer ses pratiques publicitaires mondiales.