Selon The Astana Times, il s’agit des mosquées Beket Ata, Karaman Ata, Shakpak Ata, Shopan Ata et Sultan Epe, déjà inscrites sur la liste indicative en 2021 et désormais officiellement reconnues par l’organisation internationale.
Depuis 2021, le ministère kazakh de la Culture et de l’Information a supervisé la préparation des dossiers scientifiques et techniques envoyés au siège de l’UNESCO à Paris.
Des zones protégées ont été définies, des panneaux d’information installés et un vaste matériel photographique et audiovisuel a été produit. Les experts du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) se sont rendus sur place et ont rencontré le gouverneur Nurdaulet Kilibai pour évaluer la candidature.
Selon ce dernier, Mangystau est une région riche d’histoire, abritant non seulement des mosquées souterraines uniques, mais aussi des cimetières anciens et des mausolées remarquables. Il a souligné que l’inscription au patrimoine mondial permet de préserver ces monuments tout en stimulant le développement culturel et économique du pays.
Cette décision répond également aux orientations du président du Kazakhstan, qui avait appelé à promouvoir l’héritage architectural et spirituel national lors du troisième congrès national. À l’avenir, les mosquées médiévales, les mausolées et même l’architecture moderne du Kazakhstan devraient être mis en valeur sur la scène internationale.
Avec ses 2,7 millions de km², le Kazakhstan est le plus grand pays enclavé du monde. L’islam y est la religion majoritaire, suivie par plus de 70 % de la population.