
Selon le site alarabinuk, cette décision, annoncée par le groupe de travail dirigé par l’ancien ministre conservateur Dominic Grieve, a provoqué une vive indignation au sein de la communauté musulmane britannique.
Selon The Telegraph et ITV News, l’exécutif travailliste justifie ce changement par la volonté de protéger la liberté d’expression.
Mais pour de nombreux musulmans et organisations de défense des droits humains, il s’agit d’une trahison des engagements pris avant les élections. Ils accusent le gouvernement d’avoir cédé à la pression des lobbies d’extrême droite et des groupes hostiles à l’islam, qui considèrent toute définition formelle de l’islamophobie comme une menace pour le débat public.
Les critiques soulignent que le Parti travailliste, qui s’était présenté comme un allié des musulmans britanniques, a abandonné ses promesses en matière de justice sociale, d’immigration et de lutte contre les discours de haine.
Cette controverse éclate alors que le ministère de l’Intérieur britannique rapporte une hausse record des crimes de haine religieuse visant les musulmans, plus de 3 100 incidents recensés en un an, soit une augmentation d’environ 20 %. Pour beaucoup, ce recul symbolise l’écart croissant entre les discours politiques et la réalité vécue par les musulmans, toujours confrontés à la discrimination quotidienne.