Selon le site voi.id, cette initiative a été réalisée par le Centre d’évaluation des livres religieux et de traduction des œuvres spirituelles du ministère. Après validation finale par les autorités compétentes, cette traduction sera prochainement publiée et diffusée.
Siddiq Sisdianto, directeur du centre, a souligné que la traduction du Coran dans les langues locales constitue une étape essentielle pour raviver la présence du message coranique dans les cultures régionales. Il a déclaré que la compréhension du texte sacré dans la langue maternelle permet de renforcer la transmission des valeurs spirituelles et morales au cœur des communautés.
Sisdianto a précisé que la vérification de la traduction porte non seulement sur la fidélité du sens, mais aussi sur la fluidité linguistique et la force du message. Selon lui, traduire la parole divine ne doit pas se limiter à une simple transposition linguistique : elle doit renforcer le lien entre les croyants, Dieu et les enseignements religieux.
La version makassar du Coran a été relue par une équipe universitaire dans le cadre d’un programme de lutte contre l’illettrisme religieux. Actuellement, le ministère a supervisé la traduction du Coran dans près de trente langues locales indonésiennes, et ce nombre continue d’augmenter.
Le makassar, langue austronésienne parlée par environ deux millions de personnes, est originaire de la région de Sulawesi-Sud dont la capitale est Makassar, anciennement appelée Ujung Pandang (1971–1999). Ce projet s’inscrit dans une démarche nationale visant à rendre le texte coranique accessible à tous les musulmans d’Indonésie dans leur langue maternelle.