
Dans une déclaration à l'agence de presse Sanad, le cheikh Sabri a ajouté que son procès débuterait à 13h00, soulignant que les accusations portées contre lui, à savoir l'incitation à la haine, sont sans fondement et visent à l'intimider et à le dissuader de maintenir ses positions concernant les attaques contre la mosquée Al-Aqsa.
Il a qualifié le procès de malveillant et invalide, expliquant que les actions de l'ennemi visaient à cibler les chefs religieux de Jérusalem dans le cadre d'une politique systématique d'éviction des personnalités influentes de l'esplanade des Mosquées.
Cheikh Sabri a souligné que la véritable incitation résidait dans la politique d'incursions et d'attaques continues contre les lieux saints, menant à une dangereuse escalade qui sert les ambitions de l'extrême droite.
Selon la défense, l'acte d'accusation comprend trois chefs d'accusation liés à deux discours prononcés par le cheikh lors des cérémonies de deuil pour les martyrs Oudaï al-Tamimi à Jérusalem et Raed Khazem à Jénine en 2022, ainsi qu'à un sermon du vendredi prononcé à la mosquée Al-Aqsa en 2024, au cours duquel il a fait l'éloge de l'ancien chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Des organisations de défense des droits humains basées à Jérusalem affirment que ce procès constitue une grave atteinte à l'autorité religieuse et nationale de Jérusalem, et une tentative manifeste de faire taire la mosquée Al-Aqsa et d'assiéger ses dirigeants.
Pour sa part, l'avocat de la défense, Khaled Zabarqa, a déclaré que cette affaire constitue un précédent historique, car jamais auparavant une personnalité religieuse de cette envergure n'avait été traduite devant un tribunal ennemi pour des accusations liées à un discours religieux.
saba