Mobilisation mondiale pour la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
Selon PressTV, à Paris, des milliers de personnes se sont rassemblées pour dénoncer l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie par le régime israélien et exprimer leur solidarité avec la résistance du peuple palestinien. D’autres pays, comme le Royaume-Uni, la Jordanie, le Koweït, la Slovénie, la Suède ou encore le Maroc, ont également organisé diverses actions pour réaffirmer leur soutien à la cause palestinienne.
Dans la capitale française, la manifestation a débuté place de la République à 14 h avant de se diriger vers la place de la Nation, à l’initiative d’un collectif regroupant associations, syndicats et partis. Les participants ont appelé à un cessez-le-feu durable, à la fin de l’occupation, à la levée du blocus imposé à Gaza et à la reconnaissance des droits des réfugiés palestiniens. De nombreuses pancartes dénonçaient la colonisation, les destructions massives, les expulsions et les violences systémiques contre les civils. Plusieurs interventions ont rappelé la nécessité d’une pression diplomatique accrue, notamment de la part des pays européens.
En parallèle, de nombreux rassemblements ont été organisés à l’étranger. Au Royaume-Uni, les rues de Manchester ont accueilli une importante marche pro-palestinienne. En Jordanie et au Koweït, les manifestants ont exprimé leur solidarité avec Gaza et la Cisjordanie. En Slovénie, des déclarations officielles ont salué la résilience du peuple palestinien, tandis qu’en Suède et au Maroc, des initiatives citoyennes ont mis en lumière l’urgence de défendre les droits fondamentaux des Palestiniens.
La Russie a également marqué cette journée, avec une cérémonie organisée par l’ambassade de l’État de Palestine à Moscou, en coopération avec le ministère russe des Affaires étrangères, la Ligue des États arabes et les Nations Unies.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé à cette occasion que les Palestiniens ont droit à la dignité, à la justice et à l’autodétermination. Il a dénoncé les graves violations commises au cours des deux années de guerre et a réitéré la nécessité de mettre fin à l’occupation illégale.
Au niveau judiciaire international, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La Cour internationale de Justice avait déjà estimé dès janvier 2024 qu’un risque réel de génocide existait à Gaza.
Malgré les pressions internationales, les attaques, les restrictions humanitaires et les violences des colons continuent, laissant la population palestinienne dans une situation humanitaire critique.
