
Selon tsa-algerie citant un communiqué publié le 28 novembre, cette enquête aurait été réalisée par deux individus, dont l’un présenté comme un agent israélien, ainsi que par l’essayiste et entrepreneur Didier Long.
Ce dernier a affirmé, dans une vidéo largement relayée, avoir travaillé depuis début 2023 sur « une stratégie pour le CRIF et les organisations juives de France », en collaboration avec Dov Maïmon, décrit comme un conseiller de l’État d’Israël sur les relations entre communautés juives et musulmanes.
Le CFCM assure que l’enquête aurait été alimentée par des sources politiques, administratives et sécuritaires françaises. Les enquêteurs auraient notamment rencontré des responsables de la DGSI, des anciens commissaires, des agents du renseignement militaire ainsi que divers élus locaux.
Le CFCM rapporte que les informations collectées auraient été transmises sous forme de rapport aux services de renseignement israéliens. Les conclusions présentées par Didier Long décriraient les musulmans de France comme une menace pour les juifs et avanceraient des chiffres jugés alarmants, estimant notamment que trois millions de musulmans seraient hostiles aux juifs et que 150 000 juifs seraient en danger du fait d’une proximité géographique avec des populations musulmanes.
Face à ces déclarations, le CFCM s’interroge : comment des données concernant des citoyens français auraient-elles pu être recueillies et transmises à des services étrangers ? L’organisation appelle à des clarifications du CRIF, des services de sécurité et de toutes les institutions citées. Elle annonce également qu’elle saisira la CNIL et demande l’ouverture d’une enquête transparente, n’excluant pas le dépôt de plaintes contre les auteurs présumés et leurs soutiens.