
Selon yenisafak, le constat inquiétant repose uniquement sur les plaintes enregistrées, ce qui ne reflète qu’une partie du phénomène. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) rappelle en effet que 97 % des victimes de racisme ne portent pas plainte, ce qui laisse présager une réalité bien plus grave.
L’Observatoire, rattaché au Conseil français du culte musulman (CFCM), dénonce une montée continue de la haine antimusulmane, notamment sur les réseaux sociaux, où les signalements sur la plateforme PHAROS sont en hausse. Cette violence numérique, difficile à mesurer et à sanctionner, renforce le sentiment d’insécurité ressenti par de nombreux citoyens de confession musulmane.
Face à cette situation préoccupante, l’Observatoire appelle à la création d’une mission parlementaire réunissant chercheurs, élus et représentants de la société civile. Son objectif : analyser les causes profondes de l’islamophobie, proposer des solutions concrètes et renforcer la lutte contre toutes les formes de discrimination.