
Le document souligne que leurs conditions de détention se seraient "nettement aggravées" depuis octobre 2023, affectant l’ensemble des Palestiniens incarcérés.
D’après ce rapport, les rations alimentaires fournies seraient "très insuffisantes", provoquant "une faim intense caractérisée par une perte de poids importante, une grande faiblesse et des évanouissements".
Il indique également que 90 % des détenus palestiniens seraient confinés dans des espaces de moins de 3 m² et que, fin 2024, 4 500 d’entre eux ne disposaient même pas d’un lit.
Aucun objet dans les cellules, hormis le Coran
Le rapport mentionne que les cellules ne contiendraient "rien d’autre que le Coran" et que les prisonniers seraient enfermés "dans des pièces sombres, sans lumière ni ventilation, et dans des conditions sanitaires extrêmement précaires".
Il affirme également que les détenus palestiniens seraient soumis à une "violence régulière et sévère" de la part des gardiens, indépendamment de tout incident particulier. Certains seraient parfois privés d’eau potable et soumis à une forte pression psychologique.
Selon des organisations de défense des droits humains, au moins 9 300 Palestiniens seraient actuellement emprisonnés dans des établissements pénitentiaires israéliens.
L’ONG Médecins pour les droits humains, Israël avait également signalé que 98 détenus palestiniens étaient décédés en prison au cours des deux dernières années.
yenisafak.