
Selon le site laviesenegalaise, placée sous le thème « Célébrer le Mawlid pour une société plus cohésive », cette édition a mis l’accent sur l’importance de l’unité, de la solidarité et du vivre-ensemble — des valeurs aujourd’hui plus que jamais essentielles pour renforcer les liens communautaires.
Instituée en 1902 par l’érudit Tafsir Abdou Birane Cissé, suite à l’approbation de son maître spirituel El Hadji Malick Sy, la tradition du Gamou à Pire perdure aujourd’hui sous la direction du Khalife actuel, Serigne Pape Abdou Cissé, qui en perpétue l’organisation et les enseignements.
À l’approche de ce rassemblement, les autorités locales ont souligné la nécessité de garantir la sécurité sanitaire — en particulier face à des cas récents de fièvre de la vallée du Rift et de dengue — et ont mis en place un plan de prévention incluant des mesures d’hygiène, de surveillance et de sensibilisation des fidèles.
Au-delà de sa dimension religieuse, le Gamou représente pour Pire un moment de renforcement des liens sociaux, de solidarité entre communautés, et un profond témoignage de cohésion autour des principes de paix, de partage et de spiritualité — un message qui trouve tout son sens dans le contexte actuel.