A la veille de cet évènement les marchés de bétail et rues de la capitale nigérienne sont pleins de moutons dont les prix ne cessent de grimper du fait de l'affluence d'acheteurs venus des pays voisins, a constaté APA.
A « Tourakou », principal marché de bétail de Niamey, vendeurs et négociants rivalisent de verve pour convaincre les acheteurs retardataires à se procurer le précieux animal à immoler le jour de la fête, en souvenir de l'acte d'Abraham, auquel Dieu a recommandé de sacrifier son fils Ismaël.
Cette année, comme l'an passé, le prix du mouton a atteint son pic, avec des tarifs variant entre 3O.OOO FCFA et 2OO.OOO F, des sommes jugées exorbitantes dans un pays classé parmi les plus pauvres au monde.
Pour I. Modi, un enseignant, «l'Etat devra intervenir pour la stabilisation des prix de ces moutons, en tenant compte des réalités nationales, nous n'avons pas de grands moyens, mais le sacrifice de Tabaski, c'est un acte religieux auquel aspire tout musulman».
Cheik Ibrahim Tidjani, imam à Niamey, conseille de « bannir la spéculation sur les prix des moutons, des bons musulmans doivent permettre à leurs frères de disposer des moyens pour accomplir cet acte islamique ».
Le prophète Mohamed (PSL) sacrifie ce type de bélier, indique-t-il, ajoutant que le sacrifice a lieu le matin de l'Aïd après la prière et non avant.
En revanche, poursuit Cheik Tidjani « il est possible de retarder le sacrifice au 2ème ou 3ème jour de la fête, si l'on pas eu les moyens de le faire le jour même ».
Selon un récit coranique, la fête de Tabaski ou fête de mouton tire son fondement d'un rêve du prophète Abraham auquel Dieu avait recommandé de faire un sacrifice.
Source: APA