Iran: rédaction du Coran par des étudiants de l’université d’art islamique
Mahdi Esfidani dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il avait élaboré ce projet avec l’aide des étudiants de calligraphie et d’enluminure, que le directeur de l’université avait accueilli de façon très positive.
« Nous avons donc commencé la rédaction du Coran que nous voulons exécuter jusqu’à la fin. Ce Coran fait 35 sur 45 cm et nous n’avons pas prévu de date limite car les étudiants partent après deux ans et d’autres les remplacent. Pour nous, c’est surtout la qualité du travail qui compte», a expliqué Mahdi Esfidani.
«L’université, a-t-il dit, a pris en charge le matériel et actuellement cinq artistes calligraphes et décorateurs sont en train de préparer le projet auxquels se joindront d’autres étudiants par la suite. L’enluminure qui est un art ancien, a toujours été utilisée pour décorer les pages du Coran et les manuscrits. C’est un art introduit par les artistes iraniens, qui est aussi utilisé dans les mosquées et les sites religieux ».
Fahimeh Sanatgar, responsable des enluminures, a déclaré qu’elle décorait depuis huit ans des poèmes et des calligraphies mais que travailler sur le Coran était différent et que c’était la seconde fois qu’elle faisait un tel travail.
Mahmoud Robatjozi, professeur de calligraphie depuis vingt ans, a déclaré qu’il avait déjà travaillé sur des thèmes coraniques dans différents styles d’écriture et que ce Coran sera rédigé en écriture Nasta’ligh avec dix heures de travail par page.
« Chaque calligraphe rédigera environ 50 pages, d’autres deux parties du Coran et cela prendra environ un an et demi », a-t-il dit.
Taghi Abbas, calligraphe avec 18 ans d’expérience, a déclaré qu’il participait à ce projet et que ce travail exigeait une préparation morale et la lecture du Coran.
« Avoir fait les ablutions et face à la Mecque sont deux choses importantes, sans oublier la demande d’aide à Dieu. Deux calligraphes n’écriront jamais de la même manière et seuls, des spécialistes pourront dire combien de calligraphes ont participé à ce travail. J’ai commencé la rédaction du Coran très jeune et mes parents m’ont toujours encouragé pour ce travail dont la valeur spirituelle demeure après nous », a-t-il dit.
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