Selon le site de la chaîne d’information Al Alam, le quotidien koweitien Al Waqht a écrit : « Le réalisateur iranien Majid Majidi a eu toutes les précautions pour éviter toute discorde au sein des musulmans, cependant certains ulémas d’Al Azhar et religieux wahhabites saoudiens ne cessent de critiquer le film, au point qu’Abdulaziz Al Cheikh, grand mufti saoudien, a prétendu que la projection du film n’était pas autorisée.
Abbas Chauman, adjoint d’Al Azhar a pour sa part exprimé son opposition à la présentation des prophètes dans les films, ajoutant que la projection de « Mohammad (PSL) » était contraire aux enseignements sunnites.
Le site islamtoday qui a publié les positions de la majeure partie des personnalités égyptiennes a appelé à une révision dans celles d’Al Azhar et du Dar-ul-Ifta saoudien à l’encontre du film iranien.
Dans un article ayant pour titre « N’empêcher pas la projection de Mohammad (PSL) », Yasser Abdulaziz, journaliste égyptien a écrit : « Il faut réviser dans l’opposition d’Al Azhar ou du comité permanent de l’émission des fatwas de l’Arabie, à la projection du film iranien. »
Dans un communiqué, Ibrahim Abdul Majid, romancier égyptien qui évoque l’enthousiasme de la communauté musulmane pour voir « Mohammad (PSL) », a écrit : « Al Azhar et les opposants à « Mohammad (PSL) » seront surpris plus tard, parce que les gens verront le film sur Internet et Youtube et il sera l’un des plus vus. »
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