Sans faire allusion aux responsabilités des organisateurs des cérémonies du Hadj, Esam Talimeh a accusé les muftis des pays islamiques et demandé que des recherches soient faites sur ce que le monde a appelé « un suicide collectif ».
« Dans le passé la responsabilité de tels accidents a été imputée à l’Arabie saoudite et aux religieux qui avaient émis des fatwas. L’Arabie saoudite a agrandi les sites et construit trois étages pour faciliter les cérémonies et le transfert des pèlerins, et tenté de restreindre le nombre des pèlerins. Il faut augmenter la durée des cérémonies à 18 heures et diviser ce temps entre les différents groupes. La Malaisie organise des stages d’information mais malheureusement certains pays viennent pour faire du commerce ou manque de religieux spécialisés pour orienter les pèlerins. Le Hadj sans la lapidation de Satan, est valable et les règles religieuses ne sont pas sévères dans ce domaine, ceux qui ont des problèmes peuvent envoyer un représentant. L’espace et le temps réservés à cette cérémonie sont limités, alors que le nombre des pèlerins ne cesse d’augmenter. Des mesures doivent être prises pour allonger la durée et pour élargir les sites de Mina », a-t-il dit.
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