La construction d’une mosquée à Athènes est une question politique et non religieuse
Le Père Spiridos a expliqué : « Nous avons d’excellentes relations avec les services culturels iraniens et comme vous l’avez dit, nous estimons que le corps et l’esprit sont indissociables. Malheureusement, le matérialisme et l’humanisme qui prêtent uniquement attention aux dimensions matérielles, poussent les gens à la consommation et au rejet de la spiritualité. Je sens bien que nos deux religions ont une racine commune et nous devons faire des efforts pour nous rapprocher et nous rendre compte que nos différences ne sont que des différences secondaires et naturelles dans des contextes différents de traditions régionales. »
L’Hodjat-ol-islam Seyed Abdoul Hossein Navab a présenté les activités de l’université des religions et des écoles islamiques, et de la chaire spéciale d’orthodoxie.
« Les orthodoxes sont les voisins du monde de l’islam et sont très proches des musulmans au niveau des croyances monothéistes. Si les gens dans le monde, avaient prêté attention aux idées de Platon, beaucoup de problèmes auraient été évités. L’humanité est fatiguée du matérialisme comme l’ont montré la chute du communisme et le retour à la religion orthodoxe en Russie. En Iran, nous avons 45 églises qui sonnent les cloches le dimanche, un quartier arménien à Téhéran, et chaque religion a un représentant au parlement qui a un pouvoir égal aux autres députés. Vous devez insister pour que les musulmans d’Athènes aient une mosquée mais faire attention qu’elle ne tombe pas aux mains des partisans de Daesh et qu’elle ait de bonnes relations avec les chrétiens. Nous aimerions que vous veniez en Iran pour avoir des discussions avec les leaders et les députés chrétiens, et les religieux de Qom. Vous pourriez aussi visiter la ville d’Ispahan qui a une église de plus de 500 ans, et un hôpital au nom de Jésus (as) », a-t-il dit.
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