Un analyste du New York Times sans la moindre concession à l’endroit de la royauté saoudienne l’a accusée d’être la véritable souche de l’Islam radical et à la fois « l’incendiaire et le pompier du terrorisme ».
« Le groupe de daesh qui utilise les livres scolaires de l’Arabie saoudite, est le résultat de l’idéologie violente du wahhabisme qui remonte au pacte de 1744, entre Mohamad Ibn Abdelwahhab, un prédicateur du Nejd dans le centre de l'Arabie qui prétendait «purifier » l'Islam, et Mohamad ben Saoud, patriarche de la dynastie des Al Saoud et cofondateur avec Ibn Abdelwahhab, du premier État saoudien au milieu du XVIIIe siècle.
Les revenus pétroliers ont permis aux religieux extrémistes de construire des moquées et des universités partout dans le monde, et à investir dans la recherche aux Usa », précise cet article qui dénonce aussi l’alliance des Usa et de la royauté saoudienne en 1980, pour financer les combattants dans la guerre entre l’Afghanistan et l’Urss et les 50 millions de dollars versés entre 1984 et 1992, pour la publication de livres pour les enfants et les jeunes afghans, pour les inciter à la violence contre les « infidèles » et les militaires soviétiques», souligne l'analyste du New York Times.
« Après le 11 septembre 2001, les responsables étasuniens ont tenté de faire comprendre à leurs alliés l’importance pour les Usa, du pétrole et de la coopération des services de renseignement. Le régime saoudien avec l’aide des services de propagande américains, a alors lancé une campagne pour lutter contre sa baisse de popularité en Occident et donner une image réformiste du régime saoudien. Mais cette propagande n’a eu aucun résultat face aux vieilles habitudes de ce régime », ajoute cet article.