Disparition du cheikh Molhis, serviteur du saint Coran

9:24 - September 10, 2016
Code de l'info: 3460893
Après de longues décennies au service du saint Coran et la science islamique, après une vieillesse passée dans la bienfaisance, après une longue vie d’éducation dans les arts de la récitation du saint Coran, le cheikh Mohammed Saïd Molhis nous quitte et quitte ce bas-monde.
Disparition du cheikh Molhis, serviteur du saint Coran
Le cheikh de récitation
En effet, vendredi dernier, la radio du saint Coran a annoncé la mort du cheikh Mohammed Saïd Molhis, 90 ans, le fondateur de cette radio diffusée de la ville de Naplouse. C’est une grande perte pour la science, pour ses élèves.
Son fils Nouriddin Molhis se montre fier du patrimoine laissé par son père pour les générations à venir. Il se montre fier chaque fois qu’il rencontre un jeune qui avait été un élève de son père.
Nouriddin a appris de son père l’amour du saint Coran, les sciences de sa récitation. Son père continuait à répandre ces sciences, défiant son âge bien avancé.
Le grand donateur
Des dizaines de milliers de Palestiniens avaient appris le saint Coran et sa récitation, dit le cheikh Ahmed Chobach, le mufti du département de Naplouse. Il mérite le titre de « cheikh de la Palestine en science de la récitation du saint Coran ».
Le cheikh Ahmed Charaf est conférencier à l’université d’al-Najah. Il est fier d’avoir été un élève du cheikh Molhis. Tous les mosquées de la ville de Naplouse annoncent le départ du cheikh de la Palestine, dit-il.
Longue vie et long parcours
Le chercheur Sari Samour confirme que la famille de Molhis, avant la Nakba (la catastrophe de 1948), se déplaçait entre la ville de Haïfa et la ville de Naplouse, en tant que commerçants. Déjà, à l’école primaire, il s’est montré précoce, psalmodiant le saint Coran de la plus belle des façons, recevant un exemplaire du saint Coran comme prix.
Durant la Nakba, le cheikh Molhis a perdu son frère. Et sa famille a perdu beaucoup de ses biens.
Puis à Naplouse, encore jeune, il apprenait la récitation du saint Coran, dans la grande mosquée d’al-Salahi. Il y prenait des notes. Il posait beaucoup de questions, agaçant son cheikh qui commençait à ne pas accepter ses questions et ses objections, surtout parce qu’il était le plus petit des ses élèves.
Le cheikh imam
Dans sa jeunesse, notre défunt cheikh a travaillé comme imam de la mosquée al-Hanbali. Il y donnait aussi des leçons de récitation, le jour, et le soir à l’institut islamique de la ville de Naplouse, pendant quelques années. Ensuite, il a déménagé vers la ville de Baqa al-Gharbiyya, à l’intérieur de la ligne verte. Le lieu, où il travaillait, est devenu plus tard une faculté de sciences islamiques indépendante.
Il a donné des cours pour trois générations. Mais la politique de fermeture de l’occupation sioniste l’a obligé, après vingt ans de travail, à quitter le lieu.
Après la constitution de l’autorité palestinienne, il est officiellement devenu le directeur général de tous les lecteurs du Nord de la Palestine. Et lui et le cheikh Mohammed Bana ont fondé la radio du saint Coran, dans la ville de Naplouse, en 1998.
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