Présentation des programmes de la 30ème conférence sur l’union islamique

L’Ayatollah Mohsen Araki, responsable du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques, le 13 décembre 2016, a déclaré que 220 personnalités de 60 pays et d’Iran participeront à cette réunion du 15 au 17 décembre.

L'ayatollah Araki a indiqué : « Cette année, ces réunions seront plus nombreuses, ce qui montre l’intérêt croissant des musulmans pour l’union, et l’échec des ennemis de l’islam qui cherchent à diviser la communauté.»
« L’opposition croissante à la mouvance takfiriste et ses échecs en Syrie et en Irak, sont le signe de la fin des divisions et de la volonté d’union», a-t-il dit.
Le responsable du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamique a souligné : « L’objectif de la BBC est de semer la discorde dans les pays islamiques et son opposition à cette conférence est édifiante.»
« Cette conférence, a-t-il dit, commencera avec un discours du Président iranien et présentera en marge, un festival de films sur l’union islamique. Des comités seront organisés sur des questions qui concernent le monde de l’islam et l’Ayatollah Jannati, auteur d’un livre de jurisprudence comparée, sera récompensé lors d’une cérémonie ainsi que deux femmes et deux religieux, chiite et sunnite.»
Il a ajouté :« Nous avons aussi organisé une conférence sur l’Union islamique en Indonésie, en présence des parlementaires et des responsables de ce pays. Certains dirigeants font une erreur en faisant confiance au régime sioniste au lieu de faire confiance à leur peuple car cela ne fait que diminuer leur pouvoir.»
« Un comité spécial sur la Palestine sera organisé pour définir la politique à suivre dans ce domaine et les religieux qui ont fait des discours sur la résistance auront des réunions communes. Nous prévoyons le vote d’une loi qui interdit toute offense aux valeurs des différentes écoles et punisse les contrevenants», a-t-il ajouté.
«Cette année, beaucoup de personnalités ont manifesté leur volonté de participer à cette conférence, contrairement aux années précédentes, et nous aurons même des représentants des Talibans avec lesquels il est possible de discuter. Nous sommes prêts à discuter avec tous ceux qui le veulent et nous avons directement et indirectement, ouvert des discussions avec les groupes extrémistes en Syrie, au Liban et en Irak, mais il est impossible de discuter avec les groupes à la solde des étrangers », a-t-il dit.     
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