
La ville de Médine, en plus du tombeau du prophète (as), a plusieurs mosquées historiques et un grand cimetière nommé « cimetière de Baghi » où sont enterrées 1000 grandes personnalités de l’islam.
Médine, le 8 chawal de l’année 1344 de l’hégire, après l’occupation de la Mecque par Abdoul Aziz ben Saoud, a été occupée par l’armée d’Abdoul Aziz ben Saoud qui a détruit les tombeaux des saints Imams (as), les tombeaux des épouses du prophète (as) et d’autres personnalités de l’islam. Leur objectif était aussi de détruire le tombeau du prophète (as) ce qu’ils n’ont pas fait par peur des musulmans. Cette attaque était la seconde après leur attaque en 1221, et le pillage qui suivit, sans compter la destruction des tombes des compagnons et de nombreux martyrs aux alentours de Médine, alors que ce régime a protégé les sites juifs et interdit aux gens de s’en approcher. Ce régime a aussi détruit sans aucune compensation, les maisons proches du mausolée, pour construire des hôtels fructueux pour les dirigeants saoudiens.
Ali al-Dabissi, responsable de l’organisation saoudienne-européenne des Droits de l’homme, a demandé une enquête sur les sites détruits et demandé des mesures de la part des organisations internationales pour freiner les activités de destruction du régime saoudien.
Les organisations internationales (Unesco et Isesco) malheureusement sont restées silencieuses et n’ont enregistré que deux sites en Arabie saoudite, qui n’ont aucune relation avec l’islam.
Le cheikh Salih Ibn Fawzan al-Fawzan, membre permanent du Comité saoudien des fatwas, a ordonné la destruction de sept mosquées historiques situées sur le versant du mont Sela, près de Médine, dont certaines avaient été créées à l’époque du prophète (as). Selon des rapports de chercheurs, 95% des sites islamiques ont été détruits et le régime saoudien doit reconnaitre sa responsabilité dans ces actes de destruction.
Le cheikh Ala-o-din Za’atari, adjoint du mufti de Syrie, a déclaré que ces destructions n’avaient pas été annoncées dans la presse et que le prophète (as) n’avait jamais ordonné la destruction des sites religieux de la Mecque, de Palestine ou d’Égypte.
Ces destructions, vu les étroites relations entre Ryad et le régime sioniste, semblent être un complot sioniste pour détruire l’image islamique et arabe des deux villes saintes, et imposer une architecture occidentale.
De nombreux religieux du monde de l’islam ont exigé la création d’un comité pour la défense des sites historiques islamiques, proposition que le régime saoudien qui a confié les travaux d’expansion et de construction à des compagnies occidentales opposées à l’islam, a continuellement refusée.






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