Reportage d’Al Jazeera sur les nouveaux problèmes des familles musulmanes en Grande-Bretagne
Téhéran(IQNA)-Aujourd'hui, l'un des problèmes que pose le système éducatif britannique est le nouveau programme d'éducation sexuelle pour les enfants de 4 ans, contesté par de nombreux membres de la communauté islamique britannique et des parents musulmans.
La plupart des parents sont insatisfaits de l'enseignement, de la discipline et des manuels enseignés dans les écoles religieuses au Royaume-Uni. Les parents qui protestent contre l'éducation sexuelle et la promotion de l’homosexualité dans les écoles, mettent en garde contre les conséquences néfastes d'une telle éducation, indépendamment de la personnalité, des conditions culturelles, familiales ou religieuses, et la considèrent comme dangereuse pour l’esprit des enfants.
Le site Internet du réseau Al-Jazeera, dans une note rédigée par Hebe Shenar, spécialiste des questions sociales, a examiné les dangers et les conséquences des récents changements effectués dans le système éducatif britannique, et déclaré : « Les défis auxquels sont confrontés les musulmans se sont intensifiés et les risques vont augmenter lorsque la loi de 2019 sur l'enseignement de la santé et les relations sexuelles va être mise en application par le gouvernement britannique.
La nouvelle loi rend obligatoire cet enseignement à partir de l'âge de quatre ans. Comment les familles pourront-elles réduire les méfaits de cette éducation pour l'enfant, dans les sociétés occidentales comme la société britannique ? La mise en œuvre de cette loi a été retardée jusqu'en avril 2021 en raison des pressions de nombreuses organisations de la société civile et des pétitions adressées au gouvernement britannique.
Par conséquent, les négociations avec les responsables de l'école doivent être calmes et fondées sur des principes et des faits scientifiques car les écoles britanniques sont très désireuses d'intégrer les enfants dans la société d'aujourd'hui et de faire de lui un être humain productif. Un autre point auquel nous, en tant qu'éducateurs, devons prêter attention et qui est très important, est que le programme d'éducation sexuelle que nous avions dans le passé, et le programme actuel sur les relations sexuelles, sont différents en termes de buts d'enseignement.
L’éducation sexuelle dans le passé, consistait à protéger l'enfant contre le viol et à expliquer certains concepts comme les changements physiques et l'hygiène, mais le nouveau programme encourage l'enfant à l’acte et l'oblige à penser au sexe à un très jeune âge. La psychologie en général, et les sciences de l'éducation en particulier, soulignent que l'enfant ne peut pas distinguer ce qui est utile et ce qui est nuisible, ou quelle information est juste et laquelle est fausse.
Par conséquent, il est nécessaire de prêter attention aux dangers de ces méthodes éducatives et de l'enseignement de concepts immoraux, car ces enseignements sont contraires aux souhaits de la famille et de la société dans laquelle l'enfant grandit, et contredisent également les enseignements de l'Islam. Le prophète de l'Islam, Muhammad Mustafa (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui), a dit : « Il est de notre responsabilité en tant que pères, mères et éducateurs de protéger le don de Dieu et de prendre soin de son éducation ».
Parfois, certains demandent comment nous devons jouer notre rôle. La réponse réside dans la nature globale de cette religion qui traite tous les aspects de la vie et regorge de hadiths sur l'éducation sexuelle sous une forme appropriée. Ce dont les familles ont besoin est la connaissance, la recherche et l'étude, pour protéger leurs enfants de ces dangereuses méthodes éducatives.
Enfin, nous devons prêter attention au droit de la famille de tenir des consultations avec les éducateurs et les autres parents de l'école, car c'est un droit que la Constitution britannique garantit aux familles jusqu'au mois d’avril 2021, après cela, ce droit sera révoqué ou expirera. Autrement dit, les familles n’auront plus aucun recours. Nous exhortons donc tous les parents britanniques à exercer leurs droits et à protéger les droits de leurs enfants ».
