
Dans un communiqué ayant sanctionné une réunion de son bureau national, tenue vendredi à Paris, l’association a appelé le chef de l’état à « prendre en considération le danger de ces articles » qu’elle a qualifiés de « bombes à retardement ».
Il s’agit, selon le communiqué publié sur la page Facebook de l’association, des articles qui abordent « l’identité nationale, la place de l’islam, le flou concernant les questions des libertés de culte, l’absence de précision quant à l’unité nationale et la question de la langue ».
L’association des oulémas musulmans algériens a également estimé que la consécration de principe de « la neutralité les institutions éducatives », constitue idéologiquement l’éloignement de l’école de « son identité et de son nationalisme ».
Les oulémas estiment que la consécration de ces articles « constitue une menace à l’avenir du pays, dont nous sommes tous responsables quant à leurs conséquences, par notre silence et notre négligence … », lit-on dans le communiqué. Pour eux, « le principe de base des constitutions, c’est qu’elles soient rédigées dans une langue aux significations claires, ne comportant aucune interprétation ».
Ceci dit, l’association « appelle tous ceux qui ont été habilités par Dieu à atteindre les postes de décisions à assumer cette responsabilité, et à épargner la nation des conséquences désastreuses des conflits, à cause de ce qui pourrait résulter de l’interprétation de ces articles », lit-on encore dans le communiqué.