
Dans des déclarations à la presse à l’occasion du 30e anniversaire du premier massacre d’Al-Aqsa, le prédicateur d’Al-Aqsa a souligné que 30 ans se sont écoulés depuis ce crime odieux, et qu’il est toujours dans la mémoire des Palestiniens, affirmant que l’occupation continue de commettre plus de massacres contre Al-Aqsa, en violation flagrante de la sainteté et du droit de culte dans la mosquée bénie.
Cheikh Sabri a confirmé que les massacres se poursuivent dans la mosquée Al-Aqsa par d'autres moyens, comme les raids successifs, les arrestations, les déportations et les démolitions, pour vider la mosquée des musulmans et des fidèles dans le but de modifier son statu quo et que l'occupation la contrôle
Sabri a souligné que "ces massacres ne nous empêcheront pas de défendre Al-Aqsa, de toutes nos forces, et Al-Aqsa restera sous la souveraineté des musulmans jusqu'au jour de la résurrection".
Aujourd'hui est le 30e anniversaire du premier massacre de la mosquée Al-Aqsa, que les forces d'occupation israéliennes ont commis contre des fidèles, dans les cours de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem occupée.
Le lundi 8 octobre 1990, avant la prière de midi, les colons ont tenté de poser la première pierre du prétendu 3e temple de la mosquée Al-Aqsa, et des milliers de fidèles les ont confrontés.
À ce moment-là, les soldats de l'occupation sont intervenus et ont ouvert le feu au hasard sur les fidèles qui se retiraient dans la mosquée, ce qui a entraîné la mort de 21 civils, en blessant plus de 200 et arrêtant 270 autres.
Les soldats d'occupation sont restés sur les esplanades et ont empêché l'évacuation des corps des morts et des blessés, jusqu'à six heures après le début du massacre.