Al-Houthi :

Interdire le pèlerinage du Hajj est un grand crime

8:03 - July 20, 2021
Code de l'info: 3477414
Téhéran(IQNA)-Le chef du mouvement populaire yéménite Houthi Ansarullah fustige le régime saoudien pour avoir empêché le pèlerinage du Hajj d'avoir lieu pour la deuxième année consécutive.

Selon PressTV, « Interdire le pèlerinage du Hajj est un grand crime qui trahit le rôle du régime d'Al Saud dans le ciblage de la oumma musulmane », a déclaré Abdul-Malik al-Houthi, cité par la chaîne de télévision yéménite al-Masirah, dans un communiqué publié lundi.

Les Houthis ont regretté que les mesures de l'Arabie saoudite aient vidé les lieux saints musulmans du royaume des pèlerins et des fidèles, qualifiant les efforts d'obstruction de Riyad d'"opposition ouverte à la lettre du Saint Coran".

"Cette action de la part d'Al Saoud équivaut à une violation flagrante de l'un des principes du Hajj que Dieu a défini comme un impératif islamique et mondial", a déclaré Abdul-Malik al-Houthi.

Il a ajouté que le royaume faisait face au pèlerinage annuel avec de telles complications en même temps qu'il aidait ses responsables du secteur du divertissement à organiser des célébrations et des rassemblements.

Les mesures reflétaient la "vérité derrière l'état d'esprit de l'establishment saoudien", a déclaré Houthi, réaffirmant que le régime saoudien refusait de traiter les lieux saints ou la communauté musulmane internationale avec respect.

Le responsable, quant à lui, a énuméré l'agression en cours du royaume contre sa nation comme un exemple des crimes qu'il commettait au service des ennemis du monde musulman.

L'Arabie saoudite et nombre de ses alliés mènent une guerre contre le Yémen depuis 2015 pour y redonner le pouvoir aux anciens responsables du royaume amis de Riyad.

La guerre et le siège simultané que la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a imposé à la nation la plus pauvre du monde arabe ont tué des dizaines de milliers de Yéménites.

L'invasion a également poussé l'ensemble du Yémen au bord de la famine, faisant du pays le théâtre de la pire crise humanitaire au monde.

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