Arrestation de dizaines d'extrémistes hindous accusés d'entrave à la prière du vendredi
Téhéran(IQNA)-Les médias locaux ont rapporté, citant un certain nombre de responsables, que les autorités indiennes avaient arrêté des dizaines de personnes, pour la plupart membres de groupes d'extrême droite, pour entrave aux prières du vendredi dans la périphérie de Delhi.
Depuis des semaines, des groupes hindous font pression sur les autorités de la ville de Gurgaon, à la périphérie de New Delhi, pour empêcher les musulmans de faire la prière du vendredi en plein air. Vendredi, la police a intensifié sa présence dans la ville, et arrêté au moins 30 personnes, alors que des résidents locaux et des groupes hindous scandaient des slogans antimusulmans.
Les opposants au parti Bharatiya Janata accusent le Premier ministre de harceler les minorités, notamment la minorité musulmane mais le gouvernement de Modi nie ces allégations, insistant sur le fait que les Indiens de toutes les religions, ont des droits égaux.
Ceci alors que la violence contre les musulmans indiens se poursuit et que des mosquées, des maisons et des magasins de musulmans dans l'État indien de Tripura, ont été attaqués et détruits par des groupes extrémistes hindous. Les tensions dans le nord-est de l'Inde se sont intensifiées après ces attaques, et la police indienne a pris des mesures pour empêcher que les violences ne se reproduisent, en interdisant notamment le rassemblement de plus de cinq personnes.
Les violences contre les musulmans ont commencé le 26 octobre, à la suite de manifestations organisées par le Vishwa Hindu Prishad (Conseil mondial des hindous), qui furent accompagnées de discours provocateurs contre les musulmans.
Le 27 octobre, un communiqué publié par l'Association locale des droits civiques (APCR) révélait qu'au moins 16 mosquées avaient été endommagées par des membres du groupe extrémiste hindou, et que de nombreuses maisons et magasins musulmans avaient été incendiés.
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