Conférence de sensibilisation à l'islamophobie tenue à Londres
L'islamophobie est partout et fait régulièrement l'actualité. En 2015, Donald J. Trump a appelé à un « arrêt total et complet des musulmans entrant aux États-Unis ». Depuis les couloirs du pouvoir en Europe, l'homme politique néerlandais d'extrême droite Geert Wilders a déclaré : « Est-ce que j'ai un problème avec l'Islam ? Oui, j'ai un problème avec l'Islam.
Récemment, la membre du Congrès américain Lauren Boebert a fait la une des journaux, après avoir plaisanté sur sa rencontre avec sa collègue membre du Congrès Illan Omar. Elle décrit Omar et Rashida Tlaib, les deux premières femmes musulmanes élues au Congrès, entrant dans un ascenseur dans lequel elle se trouvait, puis ceci.
«Je regarde à ma gauche, et elle est là. Ilhan Omar. Et je dis bien, elle n'a pas de sac à dos, ça devrait aller.
Partout, les minorités musulmanes discutent de solutions à cette crise. Lors de la conférence de sensibilisation à l'islamophobie organisée par la commission islamique des droits de l'homme basée à Londres, le panel a demandé : dans quelle mesure les minorités musulmanes peuvent s'engager avec leurs gouvernements non musulmans sans compromettre leur foi.
La dépolitisation des mosquées et de la jeune génération est une préoccupation majeure. Les efforts visant à empêcher les jeunes de demander justice et de lutter contre l'oppression se sont intensifiés, tirant la sonnette d'alarme.
L'extrémisme d'extrême droite se développe dans toute l'Europe, se manifestant par des lois anti-immigration, des interdictions du code vestimentaire islamique et encourageant le sentiment anti-islam via les médias et les espaces numériques. Ces discussions doivent donc avoir lieu si l'on veut confronter et déconstruire les stéréotypes ciblant les musulmans.
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