Des journalistes palestiniens mettent en garde contre la suppression de contenu par Facebook
Téhéran(IQNA)-Des militants et journalistes palestiniens, soutenus par des groupes de défense des droits, ont tiré la sonnette d'alarme sur le parti pris pro-israélien de Facebook conduisant à une suppression injuste de leur contenu sur les réseaux sociaux.
Selon PressTV, Sada Social, un centre palestinien de surveillance des réseaux sociaux, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux intitulée « Facebook Censors al-Quds » après qu'un record de 600 comptes palestiniens ou publications Facebook pro-palestiniennes ont été restreints ou supprimés en 2021.
Rama Youssef, un journaliste basé à al-Qods qui s'est porté volontaire pour la campagne, a déclaré que Facebook adhère au point de vue israélien et applique une politique de « deux poids deux mesures ».
Iyad al-Rifai, un expert des médias chez Sada Social, a déclaré que Facebook, en examinant les publications, visait le mot « Shahid », un équivalent arabe pour martyr utilisé par les Palestiniens pour décrire les personnes tuées par les forces israéliennes.
Rifai a déclaré qu'il avait demandé à Facebook la transparence sur la question, mais la plateforme a affirmé avoir examiné les publications conformément à ses propres politiques ainsi qu'aux « lois locales et aux normes internationales des droits de l'homme ».
L'expert des médias a déclaré qu'il craignait que la suppression de comptes ne décourage les Palestiniens de "s'engager dans des problèmes cruciaux" de peur de perdre "leur histoire et leur présence numériques".
Rifai a déclaré avoir obtenu de Facebook "des promesses d'améliorer les mécanismes de fonctionnement des algorithmes afin de différencier le contenu journalistique du contenu ordinaire", mais il craignait qu'ils ne proposent "des solutions temporaires plutôt que radicales".
Christine Rinawi, correspondante de Palestine TV, a publié une vidéo sur son compte Facebook dans laquelle les forces de sécurité israéliennes ont été vues en train de tirer mortellement sur un Palestinien au sol à cause d'une prétendue attaque à l'arme blanche.
Peu de temps après avoir publié sa vidéo, Rinawi, qui compte près de 400 000 abonnés, a remarqué qu'elle avait été supprimée de son compte.
La correspondante de Palestine TV a déclaré que ce n'était pas sa première expérience avec l'application de la loi sur Facebook, ajoutant que son compte avait déjà été restreint après avoir partagé des images d'une attaque de novembre à al-Quds.
Rama Youssef, un journaliste basé à al-Qods qui s'est porté volontaire pour la campagne, a déclaré que Facebook adhère au point de vue israélien et applique une politique de « deux poids deux mesures ».
Iyad al-Rifai, un expert des médias chez Sada Social, a déclaré que Facebook, en examinant les publications, visait le mot « Shahid », un équivalent arabe pour martyr utilisé par les Palestiniens pour décrire les personnes tuées par les forces israéliennes.
Rifai a déclaré qu'il avait demandé à Facebook la transparence sur la question, mais la plateforme a affirmé avoir examiné les publications conformément à ses propres politiques ainsi qu'aux « lois locales et aux normes internationales des droits de l'homme ».
L'expert des médias a déclaré qu'il craignait que la suppression de comptes ne décourage les Palestiniens de "s'engager dans des problèmes cruciaux" de peur de perdre "leur histoire et leur présence numériques".
Rifai a déclaré avoir obtenu de Facebook "des promesses d'améliorer les mécanismes de fonctionnement des algorithmes afin de différencier le contenu journalistique du contenu ordinaire", mais il craignait qu'ils ne proposent "des solutions temporaires plutôt que radicales".
Christine Rinawi, correspondante de Palestine TV, a publié une vidéo sur son compte Facebook dans laquelle les forces de sécurité israéliennes ont été vues en train de tirer mortellement sur un Palestinien au sol à cause d'une prétendue attaque à l'arme blanche.
Peu de temps après avoir publié sa vidéo, Rinawi, qui compte près de 400 000 abonnés, a remarqué qu'elle avait été supprimée de son compte.
La correspondante de Palestine TV a déclaré que ce n'était pas sa première expérience avec l'application de la loi sur Facebook, ajoutant que son compte avait déjà été restreint après avoir partagé des images d'une attaque de novembre à al-Quds.
