
« Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, nous estimons que réunir plus de 550 participants et participantes, venus de tous les départements de France, présente un risque majeur que le CFCM souhaite éviter », écrit son président, Mohammed Moussaoui.
Deux conseils des imams
Cette initiative a été concurrencée par la création d’un autre « conseil national des imams » : il a été installé le 21 novembre par la Grande mosquée de Paris et trois autres fédérations de mosquées qui ont quitté le bureau du CFCM au début de 2021 suite à des différends.
Des dissensions existent toujours en interne au CFCM. Trois de ses fédérations (dont les deux fédérations turques) avaient refusé de signer une « Charte des principes pour l’islam de France » qui proscrit « l’ingérence » d’États étrangers, avant de finalement s’y résoudre le 25 décembre.
Forum de l’Islam en France
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a estimé le 13 décembre que le CFCM était « mort » et n’était « plus l’interlocuteur de la République ». À la place, le gouvernement a annoncé la tenue en janvier ou février d’un « Forum de l’islam de France », en partenariat avec des acteurs locaux, sur la formation des imams ou le droit du culte.