Sheida Mahnam, conseillère en études sociales de la Commission nationale pour l'UNESCO, et secrétaire du Mouvement international sur « La position des femmes dans les civilisations iranienne et islamique », a déclaré le 9 janvier 2022, lors d’une réunion sur le rôle des organisations internationales dans la présentation du statut de la femme dans la civilisation iranienne et islamique, que l’hijab des femmes iraniennes étaient une des caractéristiques de plusieurs milliers d'années de civilisation.
« L’islam défend les droits sociaux des femmes dans le cadre du respect qui leur est dû. Nous les femmes, devons comprendre ce statut et voir dans quels domaines nous sommes plus profitables. Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils puissent vivre ensemble, dans la droiture et le bonheur. Dieu a créé l'homme et la femme d'une même âme, et complémentaires. Selon la justice et la sagesse divines, tous deux ont des capacités et des talents qui peuvent contribuer à la prospérité de la société. Nous devons équilibrer les tâches sociales et le travail avec ces objectifs généraux. Une femme qui travaille comprend mieux les difficultés de son mari. Bien sûr, nous ne parlons pas des emplois où les femmes sont obligées à avoir des relations avec de nombreux hommes étrangers à la famille. Lorsque nous avons parlé de ce mouvement international à notre professeur, l'Ayatollah Seyed Mustafa Mohaghegh Damad, il a déclaré que le Droit islamique, en particulier dans le domaine de la famille, avait des règles qui pouvaient répondre aux nouvelles questions sociales et familiales. La gestion et les stratégies principales du changement social concernant les femmes et les questions familiales, et leur transmission à la nouvelle génération, doivent être planifiées par les femmes, elles-mêmes, et mises en œuvre par des hommes et des femmes, pour une génération plus dynamique dans l'avenir.
Dans la culture occidentale, certains travaux aient été réalisés dans le domaine des femmes et de la famille que nous n'approuvons pas car ils vont dans la mauvaise direction, les femmes qui occupent des postes clés ne portent pas de hijab mais sont couvertes et se comportent de manière appropriée. Nous avons le soutien d'une civilisation beaucoup plus glorieuse et plus ancienne que celle de l'Europe. En Suisse, les femmes n'avaient pas le droit de vote jusqu'en 1930, mais lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, les hommes ont été entraînés dans les activités militaires et de défense, et les femmes ont été forcées de se lancer dans l'agriculture et l'industrie. Les femmes n'avaient pas de place en Europe avant la Première Guerre mondiale, mais au temps des rois, en Iran, aucun roi ne régnait sans la présence d’une femme. Nous avons eu des femmes marins et artistes, mais jamais de femmes nues. L'une des tenues les plus complètes était celle des zoroastriennes avant l'islam, qui sont encore présentes à Yazd et dans certaines régions du pays. Dans l'Islam, nous avons des exemples comme Hazrat Khadijeh (sa) qui a sacrifié tous ses biens et a élevé une fille comme Fatemeh (sa), et si nous sommes chiites aujourd'hui, nous le devons à ces grandes femmes. Aujourd’hui, les femmes iraniennes sont beaucoup plus engagées que dans les autres sociétés. Pour un avenir meilleur, nous devons éduquer les jeunes et renforcer ce réseau et le mouvement international qui s'est formé. Aujourd'hui, notre réseau est actif dans plusieurs pays, comme la Tunisie, l'Allemagne et la Russie, et l’université Al-Mustafa (psl) peut nous aider dans ce projet ».
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