Le numéro trois du Vatican, qui s'est entretenu au palais de Baabda avec le chef de l'Etat Michel Aoun, s'est montré inquiet pour le Liban, estimant que "l'avenir du pays n'est pas assuré".
Il a dans ce contexte prévenu que "tout affaiblissement de la présence chrétienne détruira l'équilibre interne et l'identité du Liban". L'archevêque a enfin assuré que le Vatican est prêt à parrainer un dialogue national entre les partis politiques, si une demande officielle en est faite par les formations concernées.
"Le pape François m'a demandé de vous communiquer sa proximité et son inquiétude", a affirmé le numéro trois du Vatican à l'issue d'une réunion avec le président de la République.
"Le pape François m'a assuré qu'il souhaitait se rendre prochainement au Liban", a rappelé Mgr Gallagher, en réponse aux journalistes.
"Il se rendra au Liban , c'est ce qu'il m'a dit avant ma visite à Beyrouth", a-t-il insisté, sans toutefois communiquer de date précise sur cette visite qui se fait attendre dans un Liban en plein effondrement socio-économique et politique.