Le Koweït interdit l'entrée des membres du BJP sur son sol
À la suite de l'interdiction imposée par le gouvernement indien aux étudiants musulmans de porter le hijab dans les établissements d'enseignement du Karnataka, des parlementaires koweïtiens ont exhorté leur gouvernement à interdire immédiatement l'entrée des membres du Bharatiya Janata Party (BJP) dans ce pays d'Asie du Sud.
L'avocat et militant des droits koweïtien Majbal Al-Sharika a partagé sur Twitter une copie de la lettre écrite par le parlement au gouvernement.
"Les actions nationales ont des répercussions internationales. Des amis du Golfe [persique] me font part de leur consternation face à la montée de l'islamophobie en Inde et au refus du Premier ministre de la condamner, sans parler d'agir de manière décisive contre elle. "Nous aimons l'Inde, mais ne nous rendez pas la tâche si difficile pour être vos amis".
Il a écrit : "Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et regarder les filles musulmanes être publiquement persécutées. Il est temps pour l'Oumma de s'unir".
Le développement intervient après que le député indien Shashi Tharoor a partagé le même tweet tout en exprimant son inquiétude sur "l'islamophobie" en Inde.
Le conflit sur le hijab a commencé il y a un mois, lorsque des étudiants musulmans se sont vu refuser l'entrée dans un collège public pré-universitaire de la ville d'Udupi, dans le Karnataka.
Les étudiants portant le foulard safran ont également lancé des contre-manifestations, et la violence dans un collège a contraint la police à lancer des gaz lacrymogènes pour maîtriser l'embrasement.
Les étudiants ont déclaré que le hijab faisait partie intégrante de leur religion et qu'à ce titre, ils affirmaient leur droit à pratiquer leur foi.
Le conflit a rapidement gagné d'autres régions du nord du Karnataka, où des étudiants de droite et des femmes musulmanes (soutenues par des militants ambedkarites et étudiants) ont respectivement manifesté contre et en faveur du hijab.
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