94% des Palestiniens des territoires occupés ont fait l'objet du racisme
Selon PressTV, l'agence de presse officielle palestinienne WAFA a cité lundi le quotidien israélien Maariv selon lequel le résultat de l'enquête menée par le Centre israélien de crise racisme (RCC) a été publié à la veille de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale observée chaque année le 21 mars.
Selon les résultats, 69% des personnes interrogées pensent avoir été victimes de racisme et de discrimination dans les lieux publics, tandis que 41% ont déclaré avoir vécu une expérience similaire dans les établissements universitaires.
L'enquête a révélé que la plupart des cas de discrimination se produisaient dans les aéroports, suivis des établissements universitaires, des lieux de travail, et des centres commerciaux.
Plus de 65 % des personnes interrogées ont déclaré que leurs cartes d'identité étaient contrôlées dans des lieux publics ; 59% ont été soumis à des inspections de sécurité et 58% ont été contraints de répondre à des questions inhabituelles par les agents de sécurité.
Le directeur du RCC, Samah Darwish, a déclaré dans une interview que les résultats de l'enquête illustraient l'étendue du racisme dans les territoires palestiniens occupés. "Cela devrait concerner tout le monde."
L'année dernière, plus de 600 universitaires, artistes et intellectuels de plus de 45 pays à travers le monde ont censuré le traitement israélien des Palestiniens, appelant à la fin immédiate du "régime d'apartheid d'Israël".
En juillet 2018, le parlement israélien (Knesset) a adopté un projet de loi controversé qui déclare l'entité occupante comme le soi-disant « État-nation du peuple juif ». La loi donne la priorité aux valeurs « juives » par rapport aux valeurs démocratiques dans les territoires occupés, déclare al-Qods comme la « capitale » d'Israël, autorise les communautés exclusivement juives, fait de l'hébreu la langue officielle d'Israël et relègue l'arabe d'une langue officielle à une avec un « statut spécial ».
