Sourate Al-An’am : déclaration universelle de l’idéologie et de la religion islamiques

Téhéran(IQNA)-La sourate Al-An’am traite l’histoire du prophète Abraham (as) et la prophétie de ses fils et considère l’islam comme la continuation de l’itinéraire et des objectifs des anciens prophètes.

La sixième sourate du Saint Coran s’appelle Al-An’am, qui signifie les Bestiaux. Elle comporte 165 versets qui constituent les 7^e et 8^e parties du Coran (Ce dernier est composé de 30 parties). Sur l’ordre de la révélation, la sourate Al-An’am est considérée comme la 55^e sourate révélée au Prophète de l’islam (psl). Les sourates révélées à la Mecque, les sourates mecquoises, traitent en grande partie les principes religieux dont le monothéisme, la prophétie et la résurrection.

La sourate Al-An’am fait partie des sourates dont la totalité des versets a été révélée au Prophète simultanément. De même, elle est l’une des sourates appelées « Hamidat », parce qu’elle commence par des louanges en faveur du Seigneur.

La sourate Al-An’am parle au 15^e verset des Bestiaux, d’où vient son nom. Elle entend par les bestiaux, les animaux domestiques dont la vache, le mouton, le chameau et la chèvre.

La sourate a comme principal objectif d’évoquer le monothéisme et d’affirmer l’Unicité du Seigneur pour tous les hommes. C’est pourquoi, elle relate l’histoire du dialogue entre Abraham et les mécréants sur l’adoration des étoiles, de la lune et du soleil. Dieu y parle ensuite de l’acceptation de la prophétie d’Isaac et de Jacob et les autres descendants d’Abraham (as). C’est pourquoi la sourate contient la plus longue liste des noms des prophètes à savoir 17. Puis, le Prophète de l’islam y est présenté comme héritier et successeur de tous les prophètes divins et il est chargé d’annoncer que son appel, loin d’avoir une dimension nationale ou ethnique, est une religion universelle.

La sourate Al-An’am est la déclaration universelle de l’idéologie et de la religion musulmane. Elle abonde en déclaration de positon et répond aux questions et critiques formulées par les opposants à l’islam et à Dieu. Le mot « Qol : dis » y est répété 44 fois et cela fait état d’une confrontation avec les polythéistes et ceux qui s’opposent à l’unicité de Dieu, à la prophétie et au jour du jugement dernier.