Hezbollah : Collaborer avec l’ennemi est une trahison et un crime nationaux

11:27 - July 25, 2022
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Téhéran(IQNA)-Le chef du bloc Fidélité à la Résistance au Parlement libanais pour le Hezbollah, le député Mohammad Raad, a affirmé que « collaborer avec l’ennemi est une trahison nationale et un crime, soulignant que « le collaborateur n’a pas de confession ».

Le député Mohammad Raad a déclaré lors d’une cérémonie dans la ville méridionale d’Aitit : « La crise que nous vivons au Liban, malgré sa difficulté, s’est produite dans le but d’atteindre un objectif, qui est de désarmer la résistance et de briser la volonté de la résistance et l’engagement dans le choix de la résistance… l’appauvrissement, la famine, le siège, la prévention de l’entrée des médicaments, des outils médicaux ont pour but est de désespérer les gens de l’option de la résistance, et de se tourner vers les USA,  de lever la main en signe de soumission à sa volonté. Mais, tant que nous continuerons à refuser de nous rendre et à forcer les auteurs du projet à désespérer de la possibilité qu’ils atteignent leur objectif grâce à nous, car nous allons vers la gloire et vers une grande victoire, si Dieu le veut ».

Raad a poursuivi : « Nous connaissons notre taille, notre poids politique et la capacité de notre influence chez nous, mais nous ne sommes ni dominateurs ni oppressifs et ne renions pas nos contrats sociaux. Nous sommes des partenaires dans ce pays. Nous exerçons notre droit et nous leur conseillons de ne pas miser sur l’extérieur, car si nous pleurons, cet extérieur ne nous offrira point pas des mouchoirs pour sécher nos larmes, mais contribue plutôt à jouer et à danser sur nos blessures ».

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah a souligné la nécessité pour « nos partenaires de conserver une crédibilité dans leurs positions », ajoutant : « collaborer avec l’ennemi est une trahison nationale et un crime, et le collaborateur ne représente pas une confession. Or, si un collaborateur est sanctionné d’un acte de trahison, qu’a avoir sa confession avec lui? pourquoi devient-il un représentant de toute la confession comme si elle était visée au point qu’elle se soulève pour le défendre? pourquoi cette duplicité dans ce comportement? De toute facon, nous devons tirer des leçons, et préserver notre pays et nos citoyens, car nous n’avons que nos partenaires dans la patrie,  notre patrie ».

Auparavant, l’arrestation par la Sûreté générale libanaise de Mgr Moussa al-Hajj, au point de passage de Naqoura à son retour d' »Israël », avait provoqué une controverse au Liban.

Le chef du parti Forces libanaises, Samir Geagea, a exprimé son étonnement face à l’arrestation par la Sûreté générale de Mgr Moussa Al-Hajj au point de passage de Naqoura à son retour au Liban, soulignant que  » Mgr Al-Hajj est un député patriarcal d’al-Qods , les territoires palestiniens et le Royaume hachémite, et l’une de ses principales tâches est de visiter les monastères maronites dans ces maisons et de se renseigner sur leurs affaires et de mettre de l’ordre dans leurs affaires ».

Geagea a ajouté : « La convocation de l’archevêque Al-Hajj devant le tribunal militaire n’est pas fondée sur des soupçons, des preuves ou des présomptions. Nous considérons plutôt qu’il s’agit d’un message à Sa Béatitude le Patriarche Al-Rahi, basé sur ses positions patriotiques ».

Le  Courant patriotique libre au Liban a également condamné l’arrestation par la Sûreté générale de l’archevêque Moussa al-Hajj au point de passage de Naqoura à son retour d' »Israël ».

Le Comité central de l’information et de la communication du mouvement a déclaré dans un communiqué que « le mouvement condamne l’attaque contre le représentant patriarcal de Jérusalem, des territoires palestiniens et du Royaume hachémite, l’archevêque Moussa al-Hajj. On exige une initiative immédiate pour corriger la grave faute commise à son encontre. »

Al Manar

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