L'islamophobie d’Hollywood pour justifier les actions contre les musulmans
Dans un article, Suleiman Saleh a examiné le rôle du cinéma américain (Hollywood) dans la création de l'islamophobie afin d'atteindre les objectifs des hommes d'État et du système gouvernemental américain, et plus particulièrement le film de 2000 « The Conflict » qui donne une image stéréotypée et négative des musulmans pour justifier l'invasion américaine de leur pays.
Le film commence devant l'ambassade des États-Unis à Sanaa où un groupe manifeste contre les Etats-Unis devant l’ambassade et jette des pierres et des cocktails Molotov sur l'ambassade. Dans ce film, les Arabes sont dépeints comme des gens dont le meurtre est nécessaire et justifiable même s’il s’agit d’enfants. Le film montre par contre, un ancien soldat de la guerre du Vietnam, comme une personne sage et avisée, qui ordonne de tuer des Yéménites uniquement pour se défendre.
Le film présente Sanaa, la capitale du Yémen, comme une ville complètement arriérée et éloignée de la civilisation, où vivent des gens arriérés et non civilisés qui ont un désir constant de violence et dont la vie n'a pas d'importance. Le film tente de relier la géographie, l'histoire et les habitants de cette région de manière à trouver une introduction au discours principal du cinéma hollywoodien, c’est à dire le lien entre l'islam et l'arriération.
C'est ainsi que le public de ce film considère que le traitement des manifestants au début du film devant l'ambassade américaine à Sanaa, est justifié, et se fait de l'islam et des musulmans, une image qui correspond au désir du producteur et du réalisateur.
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