Nasrallah : L’Occident revient à la guerre par procuration

10:04 - January 20, 2023
Code de l'info: 3483365
Téhéran(IQNA)-Le secrétaire général du mouvement de résistance du Hezbollah au Liban, Sayyed Hassan Nasrallah, tout en expliquant que le projet des Etats-Etats dans la région était le renforcement du blocus économique, a précisé : « L’Occident est revenu à la guerre par procuration, comme en Ukraine, et actuellement il se concentre sur les pressions économiques et le blocus. »

Le secrétaire général du mouvement de résistance du Hezbollah au Liban, Sayyed Hassan NasrallahS'exprimant  lors d’un discours télévisé diffusé en direct depuis Beyrouth, la capitale libanaise, le 19 janvier 2023, le secrétaire général du mouvement de résistance libanais du Hezbollah a déclaré que les États-Unis poursuivaient une politique de pression et de sanctions maximales contre leurs opposants dans la région du Moyen-Orient, tenant Washington pour principal responsable de l'aggravation de la crise financière au Liban.
 
Il a souligné : « Les États-Unis poursuivent la politique de pression maximale et de sanctions économiques contre les pays et les nations qui font partie de l'Axe de la Résistance, comme la République islamique d'Iran, la Syrie et le Yémen. Les problèmes financiers de ces nations sont dus au fait qu'ils ne veulent pas se soumettre à la volonté de Washington ».
 
Il a ajouté : « Il est regrettable que certaines personnes au Liban nient l'existence d'un siège économique », ajoutant que Washington est à l'origine des difficultés économiques du Liban depuis des décennies.
 
Le chef du Hezbollah libanais a ajouté que les États-Unis entravaient les aides financières au pays d'une manière ou d'une autre et ne permettaient à aucun État d'offrir une assistance à Beyrouth pour l'aider à répondre à ses besoins fondamentaux.

« Nous devons construire une économie qui assurerait la sécurité alimentaire et ne dépendrait pas de l'aide et de l'assistance étrangères », a-t-il souligné.
 
Ailleurs dans ses remarques, Nasrallah a déclaré : « C'est une croyance erronée que la région se dirige vers la paix avec Israël. Une telle notion erronée nous a conduits à la situation actuelle. »

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