Art de la récitation / 26

Le talent qui a été découvert par un chrétien

9:42 - February 08, 2023
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Téhéran(IQNA)-L’intérêt pour les récitants et les méthodes de récitation coraniques ne se limite pas aux musulmans et les fidèles des autres religions aussi s’y intéressent en écoutant le Coran. Parfois cet intérêt fait découvrir un talent et encourage son développement.

Né en 1922 en Egypte, Abolayneyn Choaycha entre à la Radio égyptienne en 1939 et un an plus tard, il signe un contrat avec la radio de la Palestine et s’installe en Palestine. Il présente de belles lectures à la radio palestinienne, mais cette radio a perdu la grande partie de ses récitations après la seconde guerre mondiale. La présence de Choaycha en Palestine a été bénie parce que d’autres récitants ont été invités en Palestine après lui. 

Choaycha dit lui-même qui la coopération avec la Radio de Palestine, a été très fructueuse pour sa vie. Il dit : « Après mon retour de Palestine, j’ai été invité au palais du Roi Farouk et j’y ai récité le Coran, pendant 30 jours de Ramadan, à côté des grands récitants ». 

La coopération avec la Radio de Palestine a fait entendre la voix de Choaycha par le monde de l’islam et de nombreux pays islamiques l’ont invité et il s’est rendu donc en Syrie, en Turquie, au Pakistan, en Jordanie, en Iran, au Liban et aux Emirats Arabes Unis.

Il dit être le premier représentant de son pays à se rendre officiellement dans les autres pays. Ses voyages aux Emirats Arabes Unis intervenaient dans le cadre de ces mêmes déplacements.

Il était le disciple de Mohamed Raf’at, grand récitant égyptien, et c’est pourquoi son style a ses propres particularités. Il avait inventé un style indépendant et ne cherchait pas à imiter les anciens récitants, d’où vient sa place privilégiée en Egypte.

Le maître Choaycha a toujours dit : « Je suis un récitant qui ai été découvert par un chrétien. Le premier à avoir entendu ma voix était Fakhri Abdul Nour, grand politicien chrétien de l’Egypte. Je ne l’oublierai jamais. Il m’a invité à Jirja (ville égyptienne). J’étais chez lui pendant 3 jours. Lui et ses enfants s’asseyaient devant moi pour m’entendre réciter le Coran, pour les habitants de Jirja.

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