Les musulmans du Québec protestent contre la fermeture des salles de prière dans les écoles
Cette contestation s'est traduite par un communiqué conjoint de plusieurs mosquées et organisations islamiques, qui faisait référence à la décision du ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, d'interdire aux écoles publiques de mettre à disposition des élèves des salles de prière.
Ce communiqué précise : « En plus de nous opposer à cette décision, nous sommes outragés par le fait que cette action ait été menée en plein mois de Ramadan, mois de bénédiction, de jeûne, de rencontre avec tous les concitoyens et de prière, pour les citoyens musulmans du Québec. Drainville a déclaré lorsqu'il était au parti du Québec et au gouvernement provincial du Québec de 2014 à 2012, qu'on lui avait parlé d'au moins, deux écoles de la ville de Laval, où les élèves pouvaient se rassembler dans une salle de culte, une chose selon lui, qui violait l'esprit de la loi de la laïcité ! »
En réponse à cette décision, les savants musulmans du Québec ont déclaré qu'ils étaient fâchés que le ministre s'en prenne aux jeunes qui sont de futurs décideurs.
Les mesures anti-islamiques ont une histoire au Québec. En juin 2019, un projet de loi appelé « projet de loi 21 », a été adopté, qui interdisait aux enseignants des écoles publiques, aux procureurs, aux juges et aux policiers, de porter des symboles religieux au travail.
Un récent sondage de l'Institut Angus Reid a également montré que le Québec compte le plus grand nombre de Canadiens qui ont une vision négative de l'islam et soutiennent le projet de loi 21.
