Eid al-Fitr est le début d’une nouvelle année spirituelle

7:26 - April 21, 2023
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Téhéran(IQNA)-Nous avons trois fêtes dans l'islam, d'après le Prophète (as) : Les fêtes de Qurban, de Fitr et de Ghadir. La fête de Ghadir est davantage soulignée dans les enseignements des Ahl al-Bayt (as), et est appelée « Eïdollah Akbar » (La grande fête de Dieu)

La racine du mot Eid signifie « retour » à la nature originelle. Un moment où l'homme comprend cette pureté et retrouve sa vraie nature.

Cette Eid est sa récompense de ce retour à la vérité humaine et à sa nature authentique. Eid al-Fitr est aussi le début d’une nouvelle année spirituelle

Nous ne devons pas avoir l'impression que nous avons passé le mois de Ramadan et qu’il faut attendre jusqu'à l'année prochaine. Au contraire, pendant le mois de Ramadan, nous faisons le plein d’énergie spirituelle pour nous préparer pour l'année qui suit.

En fait, selon les mystiques, l'année commence à partir de la Nuit de Ghadr (la nuit du destin), et nous sommes dans les premiers jours de l'année spirituelle. Pour cette raison, nous pouvons dire que le lendemain de l'Aïd al-Fitr commence une nouvelle année spirituelle où nous devons préserver les acquis du Ramadan jusqu’à l'année suivante.

Comment savoir si quelque chose nous a été donné, ce mois-ci ?

Ceux qui ne commettent pas de péchés et étaient des gens de prière, devraient voir si leurs prières à la fin du Ramadan, sont les mêmes que celle qu'ils faisaient au début du Ramadan ou non, si leur prière est faite avec plus de piété et de présence du cœur. Si rien n'a changé, selon les paroles de l’Emir des croyants (as), le ramadan n’a été qu’un manque de sommeil, la faim et l’accomplissement d’un devoir.

Ceux qui en ont tiré profit, quand ils lisent le Coran, voient leur cœur s'adoucir quand ils mentionnent le nom de Dieu. Le mois de Ramadan leur a apporté quelque chose qu’ils doivent apprécier et ils doivent continuer à éviter le péché.

Nous devons apprécier ce capital spirituel qui ne peut être préservé que grâce à une plus grande familiarité avec le Coran, des relations avec des personnes justes et le recours aux Saints de Dieu.

Il ne faut pas que le premier jour après le Ramadan, nous nous rendions compte que nous avons dévasté et ruiné ce capital.

Extrait d’une interview de Mehdi Rostam Nejad, membre de la faculté d’Al-Mustafa, avec l'Agence internationale de presse coranique (Iqna).

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