Mohammad Ali Reza’i Esfahani, dans sa série de discussions sur la jurisprudence sociale, sur la résolution des problèmes familiaux du point de vue du Coran, a cité le verset 35 de la sourate « Nisa » qui dit :
« Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur »
L'une des interprétations de ce verset est que l'éducation familiale après le mariage, doit être suivie par les parents, les aînés de la famille ou les enseignants. Les divergences au niveau des comportements, économiques, politiques et sociaux, peuvent conduire à une séparation. Le Coran souligne donc qu'il ne faut pas laisser les problèmes atteindre le stade final du divorce, mais chercher à résoudre les différends au début, en choisissant des arbitres des deux côtés.
L'esprit principal de ce verset est la paix parce que l'amitié et la bonté dans la famille, sont des principes essentiels du point de vue du Coran.
Par conséquent, dans ce verset, la supériorité de l'arbitre est un principe, mais cet arbitre est très différent d’un juge dans un tribunal, car on peut lui faire confiance et parce qu’il ne cherche pas à recevoir de l'argent.
