Algérie : Essalam TV suspendue en raison d'une émission anti-islam
En effet, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a décidé de suspendre « provisoirement » tous les programmes de la chaîne Essalam TV après la diffusion, le jeudi 10 août, d'un programme contenant des « scènes contraires aux préceptes de l'islam et des mœurs de la société algérienne », selon le communiqué de l'ARAV.
Après la chaîne El Adjawaa TV qui a été fermée définitivement en novembre dernier par l'ARAV pour avoir diffusé « des scènes offensantes et contraires aux valeurs de notre société et à notre religion », une autre chaîne TV privée algérienne est suspendue pour les mêmes motifs. En effet, le gendarme de l'audiovisuel algérien a annoncé, le vendredi 11 août, la suspension provisoire d'Essalam TV.
L'ARAV reproche à cette chaîne de télévision la diffusion, le jeudi 10 août, d'un programme contenant des scènes « contraires aux préceptes de l'islam et des mœurs de la société algérienne » à « minuit de façon irresponsable et non-professionnelle ». Par conséquent, l'ARAV a décidé de « suspendre provisoirement tous les programmes de cette chaîne, à compter de la date de publication de ce communiqué, en attendant de statuer définitivement sur ce sujet ».
Pour sa part, la chaîne Essalam TV a réagi à cette décision de l'ARAV en présentant ses excuses aux téléspectateurs pour « l'erreur involontaire » qui est la diffusion d'une scène d'un film étranger « contraire à nos mœurs ». « En conséquence, la personne responsable de la diffusion de la scène a été sanctionnée pour avoir failli dans son rôle de contrôleur », a indiqué la chaîne privée dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.
Selon des téléspectateurs, la chaîne incriminée aurait diffusé un film américain où l'on présentait une scène de mariage de personnes du même sexe. C'est cette scène de cérémonie de mariage gay qui a fait réagir l'ARAV qui la qualifiant de « contraire aux préceptes de l'islam et des mœurs de la société algérienne ». En Algérie, le mariage gay est interdit et, au-delà, l'homosexualité est un délit puni par la loi.
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