Les services de l’État ont été alertés en juin dernier que des cours de langue arabe et de Coran étaient dispensés à quelques jeunes enfants le dimanche matin dans un appartement en résidence sociale, à Aix-en-Provence. En l’occurrence, c’étaient les mères de la résidence qui faisaient office d’enseignantes à une dizaine d’enfants, âgés de 5 à 14 ans, rapporte La Provence.
Une enquête a alors été diligentée par les services de l’État, entre la fin du mois de juin et début juillet, afin de connaître le contenu exact des cours dispensés. L’enquête a conclu qu’il s’agissait seulement de cours d’initiation à la langue et de lectures du Coran en arabe, sans évoquer le mouvement fondamentaliste.
Cessation des activités début août
Mais ouvrir une école sans autorisation et sans respecter les règles d’un contrat de bail d’habitation n’est pas légal. Ainsi, une fois l’enquête établie, la préfecture de police et le service Jeunesse et Sports des Bouches-du-Rhône ont pris contact avec le bailleur de l’appartement où étaient dispensés ces cours afin que cet « accueil collectif de mineurs de fait » cesse.
Ainsi, il a été sommé au locataire par voie d’huissier, début août, de cesser ses activités, sans quoi le bail était susceptible d’être annulé.
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