Restrictions sur l'utilisation de plantes médicinales pendant la grossesse
Fatemeh Golshahi, gynécologue et membre du Centre de médecine maternelle et fœtale, membre de la faculté de l'Université des sciences médicales de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) a présenté plusieurs points importants sur l’alimentation pendant et après la grossesse, et dans un article sur « les conseils nutritionnels généraux pendant la grossesse », a déclaré : « Une idée courante, parmi les gens, est que l'utilisation du safran provoque l’avortement. À ce sujet, rien n'est écrit dans les livres scientifiques, mais une grande quantité de safran peut provoquer une naissance prématurée ou un décollement placentaire. Bien entendu, consommer une grande quantité de safran ne fait pas partie de nos habitudes alimentaires et la quantité de safran présente dans des repas, comme le riz aux berbéris, n’est pas dangereuse.
Il n'est pas prudent de boire certaines sortes de thés pendant la grossesse, pour chaque cas, il faut interroger le médecin. En principe, l’utilisation de plantes médicinales n’est pas recommandée en raison de l’incertitude quant au dosage et à la quantité.
Il n’existe aucun document scientifique sur l’utilisation d’aliments spéciaux pour augmenter l’intelligence ou la beauté du fœtus, et rien n’a été scientifiquement prouvé à cet égard. Il n'y a pas non plus, de médicaments, de pilules ou de potions pour augmenter l'intelligence de l'enfant, et l'humanité n'a pas atteint ce niveau de science.
Toutes ces questions ne sont certainement pas héréditaires, et sont également liées aux conditions du fœtus et à l'environnement après la naissance. Dire que ce seule l’hérédité joue et que les parents n’ont aucun rôle est une erreur.
Si la consommation excessive de thé et de café, et la consommation d'alcool en général, ont un effet direct sur le cerveau du fœtus, ce qui a été prouvé, la science n’a trouvé aucun moyen ou médicament pour améliorer l'intelligence ».
